DÉGUSTER EST UN MOMENT PRIVILÉGIÉ

« Déguster est un moment privilégié où l’épicurisme peut atteindre des sommets. Cet instant un peu magique est à la portée de tout le monde, à condition toutefois de prendre son temps, d’avoir les sens en éveil et l’esprit de découverte, de vouloir s’initier à cet art et d’en respecter les étapes. Ce n’est pas très compliqué et avec le rhum agricole, on touche au plus haut niveau de la méthode. »
Marc Sassier, œnologue et responsable
de production des rhums SAINT JAMES

Quel verre utiliser ?

Je recommande d’utiliser un verre « tulipe »,
dont le fût étroit permet de maximiser l’intensité des arômes. On peut éventuellement utiliser
des verres à digestif, du moment que leur galbe permet le rassemblement des parfums.
LA

ROBE

Du clair au sombre, la couleur peut vous donner une information quant à l’âge du rhum. Vous pouvez également regarder comment il agit dans le verre, ce qui montre sa fluidité.
« Un bon rhum n’est pas trouble. Quant à sa teinte, elle va de l’incolore pour les rhums blancs à des teintes oscillant du paille à l’ambré pour un temps de séjour court en foudres de chêne, jusqu’à acajou plus ou moins foncé pouvant tirer vers le brun sombre selon la durée de vieillissement en fûts. »
LE

NEZ

Le nez donne les caractéristiques aromatiques du rhum.
D’abord, sentez sans tourner le verre pour découvrir les arômes primaires.
Puis, vous pouvez faire tourbillonner le rhum pour laisser s’échapper les arômes secondaires. Au dernier moment de l’agitation, il faut pencher le verre et sentir le haut du verre, car les arômes prennent le plus court chemin pour s’exprimer.
C’est donc en sortie haute que le nez captera un maximum d’arômes.
« Pour découvrir toutes les senteurs, patientez entre les deux phases pour éviter une saturation de votre odorat. L’agitation vigoureuse avant la deuxième étape permet d’extraire le maximum d’alcool, de façon à ne laisser que les arômes ressurgir car ils sont moins volatiles et plus lourd que l’alcool. »
LE

PALAIS

La découverte en bouche se déroule en trois phases :
- La première impression s’appelle “l’attaque”, c’est à ce moment qu’on remarque
la texture et l’équilibre du rhum.
- Puis, on découvre les saveurs et la typicité du rhum en bouche.
- Enfin, les saveurs qui subsistent et le devenir des arômes, qui forment « la finale ».
« Si le goût de l’alcool est trop prononcé, ajoutez quelques gouttes d’eau minérale. »

Conseils de conservation

Nous recommandons de conserver votre rhum SAINT JAMES à la verticale, à l’abri de l’air et de la lumière.
En effet, la position couchée est à proscrire : d’une part le rhum n’a pas besoin de vieillir comme un vin, et si la bouteille est dotée d’un bouchon en liège,
l’alcool a la faculté de déstructurer les composants du liège et de l’effriter, ce qui entraîne le risque de voir s’écouler le précieux liquide.

Aussi, l’alcool ayant la propriété d’absorber les odeurs, il faut éviter de stocker les bouteilles à proximité de produits fortement odorants.